Sources autorisées pour la contribution
Pour contribuer à OSM, il est possible de se rendre sur le terrain avec un GPS ou un plan papier et d'y faire des relevés. Mais il existe également des sources complémentaires qui permettent de contribuer à distance en y récupérant les informations. Par exemple grâce à la couverture globale d'images aériennes haute résolution mise à disposition par Bing Map, il est possible de tracer tout ce qui est visible sur les images : routes, bâtiments, cours d'eau, couverture des sols, passages piétons, etc.
Cette technique de contribution est par exemple employée par les ONG lors des catastrophes naturelles. Des images récentes sont mises à disposition par les opérateurs d'imagerie puis les ONG lancent un appel à contribution sur OSM. Les internautes du monde entier peuvent ainsi participer à la cartographie de la zone touchée par la catastrophe. Cela permet d'ajouter très rapidement les bâtiments détruits, les pistes d'hélicoptères, ou encore les zones où les réfugiés se regroupent. Autant d'informations cruciales pour les ONG sur le terrain !
En France, il est également possible d'utiliser les données issues du cadastre pour ajouter des informations dans OSM : bâtiments, rues avec leurs noms, numéros d'adresses. Les planches du cadastre peuvent être utilisées comme les images aériennes pour y décalquer les informations visibles. Mais des outils ont également été développés pour permettre un traitement semi-automatique des données cadastrales. Les contributeurs peuvent directement récupérer les extractions en format éditable avec les outils d'édition, vérifier les données, corriger les erreurs éventuelles et envoyer le résultat vers OSM. Le processus de contribution est ainsi facilité et les données peuvent être ajoutées ou mises à jour très rapidement.
Toutes les données ajoutées dans OSM depuis ces différentes sources sont ensuite durablement utilisables par tous les acteurs (pouvoirs publics, entreprises, etc) pour le développement du territoire.
A faire : OpenData des collectivités (WMS + données vectorielles), Corine Land Cover en 2009.